Interview d’Ahmed Sylla pour son rôle dans le film « Super papa », qui sort le 7 août 2024 dans les salles.

Ahmed Sylla à la rencontre DES petits JOURNALISTES

Tous nos remerciements pour l’accueil de Tony GOMEZ, qui a reçu LES petits JOURNALISTES de Pif, sur la terrasse du restaurant Laurent, pour la réalisation de l’interview d’Ahmed Sylla

Perrine : Nous sommes de jeunes lecteurs de Pif et on a vu Super papa. On l’ a trouvé drôle et touchant. Et on a plein de questions à vous poser.

Lisiez-vous Pif ?

Timéo : Quel est votre personnage de BD favori.

A.S : Alors, Manga Dragon Ball Z. Et sinon, je me souviens d’une BD. Je ne sais pas si ça existe encore, les j’aime lire. Tom-tom et Nana. J’aimais beaucoup Tom-tom et Nana.

Méllna : Pourquoi avez-vous voulu faire le métier d’acteur ?

A.S : Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’ai jamais voulu être acteur. Ce n’était pas mon rêve, ce n’était pas ma volonté première. En fait, c’était tellement loin, pour moi, de faire du cinéma, de faire des interviews, de monter sur scène, c’était très très loin et c’est devenu mon métier à partir de mes 21, 22 ans, quand j’ai commencé sur France 2. J’ai fait une émission qui s’appelait On n’demande qu’à en rire. Quand c’est sorti, la plupart d’entre vous avait deux ou trois ans, ou vous n’étiez pas nés ! Ça montre à quel point j’ai vieilli ! (rires)

C’était une émission d’humour où on venait faire des sketchs. J’ai fait mon premier casting de cinéma et après, je n’ai plus arrêté. Donc, je n’ai pas choisi. C’est devenu mon métier parce qu’on a commencé à me donner de l’argent en me disant : fais nous rire !

Augustin : Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez jeune ?

A.S : Quand j’étais jeune, ça m’a traversé l’esprit, je voulais faire le GIGN. Vous savez ce qu’est le GIGN? C’est l’élite de la police nationale, c’est-à-dire que tu ne les verras jamais en rollers, tu ne les verras pas faire du vélo. Eux, ils arrivent, boum, ça défonce une porte ! Je voulais faire ça, mais j’ai vite compris que mon physique ne s’y prêtait pas, que je n’avais pas un physique d’élite, j’avais plutôt un physique « plage et tisane » (rires). Donc je n’ai pas fait policier du GIGN, mais je crois que tous les garçons passent par cette envie d’être policier. Non ?

(S’adressant à Victor) Ta tante forme les nouveaux policiers ? Ah oui, donc elle est gradée en plus ! Victor, je peux te glisser deux ou trois amendes et tu vois avec tata si elle peut me les annuler. Je plaisante, évidemment…Je n’ai pas d’amende (rires).

Est ce que vous avez un animal de compagnie ?

A.S : J’ai trois chats, trois chats sauvages. En fait, ils sont en liberté. Ils peuvent passer dans la maison, mais ils sont plus dans le jardin. J’ai récupéré un tout petit bébé. Je vais vous raconter parce qu’on est là pour ça, on se raconte des petites anecdotes. Il s’appelle Cookie. Il était sur la route, j’arrive à un feu rouge et je vois le petit cookie, comme ça, sur la route. Il avait l’air un peu mal en point, je le prends et je le mets sur le côté de la route. Je redémarre, je regarde dans mon rétroviseur et je vois que cookie revient sur la route. Je me suis dit Cookie, peut-être qu’il n’aime pas trop la vie quoi ! Et du coup, je suis redescendu de voiture et je l’ai regardé et il avait un oeil un peu retourné, comme ça, comme s’il était un peu crevé. Et j’ai eu trop de peine. Je l’ai pris, je l’ai ramené à la maison, je l’ai douché dans le petit lavabo. Wow ! Ça faisait très longtemps qu’il n’avait pas pris de douche ! Je l’ai amené chez le vétérinaire, il lui a fait des petites piqûres et tout. Et maintenant, Cookie, comment il se la pète (rires) ! Il marche, comme ça, dans le jardin, genre je suis chez moi. Il prend ses petites croquettes, il fait sa petite vie et on file le parfait amour, lui et moi. J’ai un autre chat qui s’appelle Caramel et un autre gris et blanc, mais lui, je ne l’aime pas trop. Il est un peu méchant, mais comme il est plus fort que les autres, il mange avant les autres. C’était ma petite anecdote chat. Il y aura peut-être d’autres anecdotes après.

Clément : Estce que tu veux refaire l’émission Hot Onces et arriver jusqu’au bout cette fois ?

A.S : Clément, tu sais, moi, je pars du principe qu’on peut tous être amis. Mais à partir du moment où on se moque de moi, là, je deviens un autre homme (rires). Comme disait Pierre de Coubertin, qui connaît Pierre de Coubertin ? C’était quoi cette phrase ? L’important … c’est …de… participer ! Merci !

Alors, pour te répondre, non, je ne le referai pas. Est ce que tu as vu l’émission ? Tu aurais bu au goulot, toi ? Est ce qu’on peut ramener du piment s’il vous plait.? On va refaire l’émission toi et moi et on va voir qui va le plus au bout (rires). Il se moque de moi et vous ne dites rien !

Salomé : Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce film ?

A.S : je trouvais que le personnage de Tom, on s’y attachait beaucoup, que la relation avec l’enfant, avec mon petit, avec mon fiston, je trouvais qu’elle était hyper belle, hyper saine et qu’il y avait un beau message en fait, un beau message d’amour, un beau message d’espoir. Et c’est pour toutes ces raisons et parce que je me suis bien amusé à le faire. C’était assez drôle, mais ce n’était pas la version de départ. Donc comme le film, il vous a plu le film, c’est pour ça que j’ai décidé de le faire.

Ianis : Est-ce que l’histoire de Super Papa est une histoire vraie ?

A.S : C’est inspiré d’une histoire vraie. C’est celle de la réalisatrice, Léa Landau, et c’était son papa qui avait fait ça avec son petit frère, à l’époque. Donc, c’est un peu inspiré de son parcours. Et elle, elle fait du stand-up, donc je pense qu’elle a mêlé un peu tout ça, mais ça part d’une histoire vraie.

Salomé : Quelle était la relation avec votre père, enfant ?

A.S : Alors là, j’espère que mes professeurs ne verront pas cette vidéo. Mais c’était mon papa qui m’aidait à faire les rédactions. Quand je dis aider, je dis rédiger. C’est lui qui me faisait mes rédactions (rires).

Augustin : Est-ce que ce film vous a fait évoluer ?

A.S : Je pense que c’est la relation que tu crées avec l’enfant. C’est hyper important, être à l’écoute. Tout part de l’amour. La base de tous vos choix, c’est l’amour.

Il y a différentes formes d’amour. Entre les amis, entre amoureux, pour les animaux, pour les enfants, et vous allez voir que tous vos choix sont sur cette base. Vous allez choisir une filière, par exemple, littéraire ou scientifique.

(montrant Augustin) Lui, il aime les maths, c’est de l’amour. C’est très bizarre, mais de toute façon, je savais qu’il était très bizarre, dès le début (rires). Mais ça part de l’amour. Donc faites tous vos choix, faites tout, par amour. Si vous faites tout par amour, normalement, vous ne vous tromperez pas.

Angélique : Est-ce que la scène sur la tombe a été tournée dans un vrai cimetière ?

A.S : Oui, ça a été tourné au Père-Lachaise et je peux dire que j’étais très mal à l’aise d’être déguisé en poulet dans un cimetière (rires). À un moment, j’ai dit : Léa, qu’est-ce que tu es en train de faire ? Où est-ce que tu veux m’emmener ? Est-ce que la vie n’est pas déjà assez compliquée comme ça ? Pourquoi est-ce que tu me déguises en poulet au Père-Lachaise (rires) ?

Lillie : Aurais-tu aimé que ton père fasse ça pour toi ?

A.S : Honnêtement, non. Parce que mon papa, déguisé en Captain Lalouze, après, il ne peut plus me gronder. Papa, je t’ai vu en collants violets, qu’est-ce que tu veux me dire après ça ? C’est pas possible ! Ahmed, va dans ta chambre, fais tes devoirs. Mais papa, je t’ai vu en collants violets. Une culotte orange. C’est moi qui dois te gronder, normalement, tu vois ? Non, franchement, je n’aurais pas aimé. En plus, mon père, il était très très strict, très carré. Collants violets ? Non. Slip orange ? Non. Non. Non. (rires).

Mélina : Si tu avais, toi, ce carnet magique, tu y marquerais quoi ?

A.S : Si j’avais ce carnet-là tout de suite. On est le 7 juin. Tout de suite, tout de suite, j’écrirai : je souhaite que la paix soit partout dans le monde. Et là, boum ! On est dans une bulle de paix. Tout le monde s’aime, tout le monde se kiffe et c’est génial. Et on met tous un collant violet avec un slip orange. Vous savez que ça m’aurait fait kiffer que vous soyez tous en violet avec un slip orange. Pensez-y pour la prochaine interview !

Andréa : Et le Ahmed Sylla enfant, il aurait marqué quoi dans ce carnet ?

A.S : Ah, c’est très intéressant. Je pense que j’aurais mis, être invisible.

Je vous jure que c’est vrai. J’ai honte. Je me mettais devant mon miroir dans la salle de bain, fermée à clé et j’attendais comme ça, devant le miroir. Mais je vous jure, pendant genre 45 minutes. Et j’étais persuadé que si je me concentrais bien, j’allais faire bouger une brosse à dents, un truc. Et il ne s’est rien passé. Alors je vous le dis, il ne se passera jamais rien. (rires)

C’est quoi, vous, vos super pouvoirs ?

(Les enfants répondent tour à tour : Se téléporter. Voler. Contrôler des objets à distance. Voyager dans le temps).

Alors, voyager forward or in the past ? In the past, d’accord. Mais si tu devais aller dans le passé, tu irais voir qui ? Genre est-ce que tu irais à l’époque des dinosaures, à l’époque des Mérovingiens… L’antiquité ? Ouah, tu es allée toi, j’aime bien.

Salomé : On a rempli un carnet Petit prince avec nos rêves dedans, est-ce que tu peux en réaliser au moins un ?

A.S : Je vais voir combien ça me coûte (rires) ! Alors, déjà, je peux aller voir tout de suite le rêve de Clément, et ça va être non (rires) !

Alors : « faire la promotion de la chaine zedric, avec en photo de profil ma tête avec des lunettes qui ont un reflet bleu ». Augustin. Alors, toi, non (rires).

« Emmenez-moi à New York ». Ok, Mélina. Tu veux partir sur le vol de midi ? Alors ne bougez pas. Oui, bonjour. Un vol pour New York ? Super ! Ça part d’Orly à 17 h 30. Dépêche-toi, tu vas être en retard, ou je te mets dans l’avion avec Joe Biden !

Salomé : « Miam, de la nourriture ». C’est quoi ton plat préféré ? Pâte carbonara, ok.

« Ton code de carte bancaire ». Andrea. Ok, alors, est-ce que tu veux ma carte bleue ? Je vais te la donner, ne bouge pas. Est-ce qu’on peut aller me chercher ma carte bleue ? Tu ne vas pas pouvoir retirer grand-chose. Alors, numéro …..…. Expire …..parce que faut le mettre, et le petit cryptogramme ….parce qu’il faut toujours trois petits numéros. Ce sont les vrais chiffres ! Tu te fais plaisir, tu achètes ce que tu veux. Voilà. Après, quand la police viendra toquer à ta porte, j’espère que tu auras une bonne excuse (rires).

« J’aimerais aller en Espagne ou aller à Disneyland et dormir 1 à 3 nuits avec une personne de plus ». Lillie. Disneyland, tu aimerais bien ? Donc, code de carte bancaire, c’est réalisé. Ensuite.

« Mon rêve est d’avoir 20 paquets de bonbons signés par toi ». Mais pourquoi 20 et pas 19 ? On a des bonbons à dispo ? Je ne peux pas, trop compliqué !

« Avoir 19 sur 20 de moyenne générale lorsque je passerai le baccalauréat ». Alors Alexandre, si tu comptes sur moi pour avoir 19 de moyenne au bac, je te promets que même le brevet, tu ne vas pas l’avoir. Je t’assure. Alors je vais beaucoup prier pour toi.

« Être ingénieur chez Google », c’est qui ça ? Tu veux travailler chez Google ? Toi, à mon avis, tu as dû voir une vidéo où ils jouaient au baby-foot chez Google. Non, même pas ?

Quand vous allez être plus vieux, il va y avoir les intelligences artificielles. Là, ça va être incroyable. On va promener des chiens, ils s’appelleront Zion, ça va marcher tout seul, sur batterie. Je n’ai pas le bras assez long pour chez Google !

« Aller en école d’art ». Ben oui, ça, c’est faisable, c’est réalisable même sans moi.

Avoir un atelier pour peindre. Faudrait que j’achète un atelier pour peindre ? C’est toi, Sara ? Parce que là, le loyer moyen à Paname en ce moment …. je vais voir ce que je peux faire (rires).

« Avoir un quatre couleurs pastel ». Fatima. Ça existe ça ? C’est des couleurs pastels, genre rose ? Sérieux ? Ça, ça se réalise.

« Jouer dans un film ». Perrine.

« Entrer au CNRS ». Vadim, tu m’expliques, là ? Tu vas aller truquer dans l’espace ? Incroyable ! Alors là, je ne pourrais rien faire. Tu vas faire ça tout seul.

« Moi, j’aimerais bien aller au Japon pendant que les arbres de Sakura ont des fleurs roses ». Ah. C’est le cerisier. Les feuilles de cerisier, c’est du rhododendron. Appelle ça une feuille de cerisier. Pourquoi tu me parles de Sakura ? Mince Victor, pourquoi tu compliques les choses? Dis-moi, je vais aller voir les cerisiers au Japon (rires).

« Peux-tu me donner un briquet cool ». Alors, en plus j’en ai un là. Je vais te donner un briquet. Attends. C’est pour faire quoi ? Tu ne fumes pas ? Ok, je vais te donner un briquet tout à l’heure.

Tristan, « tu peux m’emmener faire une course de drift ? » Tu as vu une émission que j’ai faite, c’est ça ? Non, parce que je sais drifter. Attendez les cocos ! En vrai, je pourrais le faire, mais dans Paris, on peut plus rouler !

 Est ce que tu as aimé jouer dans Super papa ?

A.S : J’ai adoré jouer dans ce film. Le tournage s’est hyper bien passé. Léa Landau est une réalisatrice formidable, vraiment, qui est arrivée avec une vraie idée, une vraie histoire. Et franchement, on s’est beaucoup marré à le faire. Je vous raconte la scène la plus compliquée à tourner. A votre avis, la scène la plus compliquée du film à tourner, c’est laquelle ?

Vadim : Est-ce que tu as déjà fait l’Olympia ?

A.S : Oui, j’ai déjà joué à l’Olympia. C’était trop bien. Ce qui est trop bien, c’est qu’il y a un mur (Alors moi je ne l’ai pas fait, je suis un peu dégoûté), il y a un mur avec plein d’empruntes de mains, comme dans de la terre glaise. Donc ils ont enfoncé leurs mains, toutes les stars de l’époque.

 Ianis : Comment vous avez fait pour le masque ?

A.S : Ce n’est pas sur mesure, c’est un latex, ça coûte super cher, mais c’est hyper bien fait. Et en fait ça faisait ça sur mon visage (il fait une grimace) À un moment donné, je n’en pouvais plus. J’ai perdu huit kilos, mais que de la tête, tellement je transpirais de la tête. C’était incroyable. C’était très très dur. Voilà, petite anecdote de tournage.

Lillie : Qui a eu les idées des rêves du petit garçon ?

A.S : Je crois qu’il a participé à des rêves. Mais sinon, c’est Léa qui les a notés. C’est la réalisatrice. Je trouve que j’ai un peu une position sympa, là. Je vais rester comme ça genre deux minutes et après je vais me remettre correctement. Ça te va, Clément? Ou tu veux me faire encore une critique? (rires)

Livia : Est-ce que vous vous êtes blessé sur le tournage ?

A.S : J’aimerais te dire oui, mais je suis une petite nature. Donc, évidemment, il y avait un cascadeur. Je ne suis pas Tom Cruise.

Je peux vous dire un truc ? C’est une de mes interviews préférées et on ne ment pas aux enfants, donc je ne suis pas en train de vous mentir.

Vadim : Si tu pouvais être un super-héros, tu voudrais être lequel ?

A.S : Alors, le premier héros auquel je pense, c’est ma maman. Ouais, c’est une vraie supérieure, elle est très très très très forte. Et dans l’imaginaire, j’hésite entre Spiderman et Batman. Parce que j’ai envie un jour d’être à l’envers, dans un coin. J’ai envie d’être comme ça, tu sais quand il s’accroche comme ça. (il se met à l’envers sur la chaise, les pieds en l’air, la tête en bas).

Sarah : Comment les acteurs ont-ils été choisis ?

A.S : Gros, gros, gros casting. Notamment pour le rôle du fils, elle a vu plus de mille enfants, si ce n’est pas plus.

Angélique : Si tu pouvais être champion d’un sport, ce serait lequel ?

A.S : Le foot. Mais je suis très nul. La dernière fois que j’ai fait un vrai foot, c’était en 2014 et je me suis fait une rupture du tendon d’Achille. Vous voyez, là, c’est le tendon d’Achille. Et bien, moi, il s’est sectionné en deux. Mon mollet est remonté.

Angélique Et du coup, tu avais une jambe plus petite que l’autre?

A.S : Fou rire d’Ahmed Ha Ha! Ha ha ha ha ha Ha!

Ce n’est pas mon pied qui s’est coupé. Je ne suis pas un lézard, il n’a pas repoussé, c’est juste le tendon (rires). Donc on m’a ouvert en deux et on m’a raccroché le tendon. Le médecin a tiré, il a fait des points de sutures.

Nicolas : Si vous pourriez être dans la peau de quelqu’un d’autre une journée, ce serait qui ?

A.S : Je serais dans la peau de Clément, mais juste une journée (rires). Franchement. Soit Zidane, soit Lionel Messi. Juste pour une fois, avoir la sensation de bien jouer au foot.

Fatima : Si tu pouvais avoir la voiture de tes rêves, ce serait laquelle ?

A.S : Je pense que ce serait une Bugatti. C’est une grosse voiture, qui fait 1000 chevaux, je crois.

Quel était ton doudou quand tu étais enfant ?

A.S : J’avais comme une couverture. Je crois qu’elle appartenait à ma grand-mère, elle était vieille et je l’ai gardée. Mais genre des années. Tu aimes bien avoir l’odeur, il sent même un peu mauvais. C’est ton doudou quoi. Qui a encore un doudou ? Waouh ! Chanmé ! Un doudou n’est pas fait pour être propre.

Aimes-tu les JO ?

A.S : Oui, j’aime les Jeux olympiques, mais l’état dans lequel est Paris alors que les JO n’ont même pas commencé, en termes d’embouteillages, ça va être sportif. Je vais regarder les JO, évidemment. C’est une chance incroyable que ça se passe en France.

Jean-Marc Mormeck lui fait la surprise d’arriver discrètement.

Vous savez qui c’est ? C’est une légende. Merci d’être là. En fait, Jean-Marc, je suis très content qu’il soit là, parce que j’ai fait un film sur la boxe, pour ceux qui l’ont vu, qui s’appelle Comme un prince, et je lui ai tout appris (rires). C’est-à-dire que tous les skills qu’il a en boxe, c’est un peu moi qui lui ai donné. Franchement, c’est une très très bonne surprise.

Non, vraiment, je vous le dis, ça me touche beaucoup, parce que c’est un grand, grand, champion. Ce n’est pas n’importe qui.

JM Mormeck : (en lui tendant des gants de boxe) On a dit qu’il faut passer de la théorie à la pratique. Il faut que tu mettes les gants.

Ahmed Sylla : Là, tout de suite ? Mais contre qui ? Si c’est contre Clément, j’accepte.

JM Mormeck : Mais Clément me donne sa place.

A.S : Aïe, aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe ! Ok.

Allez, je vais montrer que j’ai un peu de reste quand même. Qu’est-ce que vous me faites faire ! En fait, il est venu juste pour me taper (rires) ! Alors tu veux te bagarrer avec moi.

(faisant semblant de donner un cours aux enfants) Donc, si l’individu présente une hostilité première, ce que je vous conseille, c’est de courir. Voilà, vous vous retournez, vous courez.

Merci beaucoup pour cette super surprise.

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