🌍 Lillie : Êtes-vous vraiment écologique dans la vraie vie ?
Nicolas Vanier : C’est-à-dire qu’on fait ce qu’on peut, on essaie d’y penser un peu tous les jours, à chaque fois qu’on consomme. 🍃 C’est ce que j’essaie de faire, mais je suis loin d’être parfait. Si chacun faisait le peu que je fais, le monde se porterait sûrement beaucoup mieux. 🌿
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🌳 Angélique : À quel âge vous est venu votre amour pour la nature ?
Nicolas Vanier : J’y suis né en quelque sorte, en tout cas, j’ai grandi en Sologne. 🏞️ J’habite la ferme de mon grand-père, une petite ferme au milieu des bois. On est entouré d’arbres, d’étangs, de forêts. 🌲 Le matin, quand je me lève, sans même bouger la tête, au loin, je vois des chevreuils, des cerfs. 🦌
Je suis né dans la nature, et au milieu des chiens, des animaux, parce qu’il y avait tous les animaux de la ferme. 🐕🐄 Je suis né dedans et ça m’a sûrement aidé à pouvoir faire que cette passion grandisse. 🌿
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🌱 Angélique : Avez-vous été éduqué dans une famille sensible à l’écologie ?
Nicolas Vanier : Ah oui, oui, oui ! Je dis oui comme ça parce que ma maman était très avant-gardiste sur ces sujets-là. 👩🌾 Elle avait une association qui a permis, entre autres, que l’autoroute qui devait passer dans la forêt de Saint-Germain soit en souterrain. 🚗🌲 Elle était très militante, elle a été décorée pour ça. Et très tôt, j’ai été initié à la défense de la nature et de l’environnement. 🌍🌿
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🏔️ Alexander : Quel a été votre plus beau voyage ? Si vous deviez n’en choisir qu’un seul.
Nicolas Vanier : Alors ça, c’est une question qu’on me pose souvent. Mais j’ai beaucoup de mal à répondre, parce que j’ai beaucoup voyagé… 🌍✈️
Le voyage qui m’a fait rencontrer une petite peuplade, qui s’appelle les Évènes, qui vivent tout au fond des montagnes de Verkhoïansk, en Sibérie. C’est quelque chose d’incroyable. ❄️ Imagine qu’en 2024, ces gens n’ont pas d’argent. Ce qu’ils ont, ce sont des rennes. 🦌 Le renne, c’est leur voiture, leur vêtement, chaud même à -50°, leur nourriture. 🍂
C’est tout ce qu’ils possèdent, toute leur richesse. J’ai passé un an de ma vie avec eux. Je les ai rencontrés lorsque j’ai traversé la Sibérie, avec des chiens de traîneau, à cheval, etc. 🛷 Un voyage incroyable. 🌍
Et peut être aussi, le voyage que j’ai fait avec ma petite fille, qui avait un an et demi. Je suis parti traverser l’Alaska en traîneau à chiens. 🐕❄️ Mais c’est difficile de répondre à cette question parce qu’ils sont tous différents les uns des autres, ils ont chacun quelque chose en plus. ✨
🌾 Angélique : Préférez-vous vivre à la campagne ou en ville ?
Nicolas Vanier : À ton avis ? (rires) 😄 Non, je n’aime pas la ville. 🏙️ J’ai beaucoup de mal. Je suis content d’y venir de temps en temps, mais au bout de trois ou quatre jours, j’ai absolument besoin de me retrouver dans la forêt, 🌳 d’avoir sous les pieds autre chose que du macadam. 🚶♂️ J’ai un besoin essentiel, indispensable d’être dans la nature. 🌿
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🐾 Fatima : Comment éduquez-vous vos enfants pour les sensibiliser à l’écologie ?
Nicolas Vanier : Déjà, ils m’ont accompagné sur des films. 🎥 On est parti par exemple pendant un an au Yukon, une province du Canada qui se trouve près de l’Alaska. ❄️ Tu vois, le matin, je les ai emmenés en traîneau à chiens à l’école. 🎒🐕 Le soir, on revenait en traîneau à chiens.
Mon fils, Lou, est venu sur le tournage qu’on a fait avec les Évènes, dont je parlais tout à l’heure. Ils ont grandi aussi dans cette ferme que j’habite encore aujourd’hui, 🌾 où j’étais hier et où je serai après-demain.
Ils ont toujours été un peu comme moi, baignés dans un milieu proche de la nature, 🌲 ils partagent cette passion avec moi. ❤️
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🐺 Lillie : Quel est votre animal préféré ?
Nicolas Vanier : Le loup. 🐺 Le chien, mais après, c’est le loup. Tu sais, j’ai passé un an de ma vie avec des loups. 🐾 Des petits louveteaux sont nés et ils ont grandi avec moi, donc j’ai passé un an, pratiquement 24 h sur 24, avec une meute de loups. 🐕🦺 J’ai vu beaucoup de loups dans ma vie quand je traversais en traîneau à chiens, l’Alaska ou la Sibérie. J’en ai vu chasser et j’en ai vu s’amuser. C’est un animal extraordinaire ! ✨
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🎬 Emmelyne : Quelles sont vos passions, en dehors du cinéma ?
Nicolas Vanier : Je ne sais pas si le cinéma est une passion. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. 🎥 J’ai différentes passions, pour le sport par exemple. 🏄♂️ J’ai toujours fait beaucoup de sport dans ma vie. Depuis quelques années, je me suis passionné pour le kite surf. 🏄♂️🌊
Je suis passionné par la pêche à la mouche, 🐟 aussi. Et puis, oui, j’ai une passion, bien sûr, pour l’écriture ✍️, j’aime beaucoup écrire, le cinéma. 🎞️
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🌍 Fatima : Pouvez-vous nous donner trois conseils écolos que l’on peut suivre à nos âges ?
Nicolas Vanier : Je ne vais t’en donner qu’un. Je pense que celui qui a le pouvoir de tout changer, il n’y en a qu’un, c’est le consommateur. 🛒 Je ne crois pas du tout que les hommes politiques puissent faire quelque chose parce que la situation internationale ne le permet pas. 🌍 Le consommateur, c’est toi, c’est moi, c’est à chaque fois que tu consommes, achètes un produit, te déplaces. 🚗✈️ Il faut essayer de faire le meilleur choix possible. Et on se rend compte que plus ça va, plus les choix écologiques sont disponibles. 🌱🌿
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🦜 Exemple : Il y a deux ans, on parlait beaucoup de la forêt amazonienne 🌳 qu’on détruit. Tout le monde disait : « Le président de la République, Bolsonaro, c’est un incapable, c’est scandaleux. »
La forêt amazonienne, c’est nous qui la détruisons. 🌍 On la détruit pour faire du soja et de l’huile de palme. 🥛 Le soja, on en fait de la farine pour nourrir les animaux dont on se nourrit. Une grande partie de la viande que tu achètes dans le magasin d’à côté, ça détruit la forêt amazonienne, alors que tu peux acheter de la viande qui est produite en France, 🇫🇷 qui ne consomme pas de soja. 🌾
🐔 La prochaine fois que ta maman va acheter de la viande, il faut lui dire de regarder que ce soit bien de provenance française. L’huile de palme dans les pâtes chocolatées, c’est pareil. 🍫 Aujourd’hui, il y en a sans huile de palme. Donc, si on veut protéger la forêt amazonienne, déjà, il ne faut pas manger trop de viande, 🥩 et il faut regarder la provenance. 🕵️♀️
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🎬 Emmelyne : Vous avez commencé le cinéma à quel âge ?
Nicolas Vanier : À onze ans. J’ai fait mon premier film avec la caméra Super 8 de mon papa. 📸 C’était un film sur les sangliers. 🐗 Je les approchais avec ma petite caméra, en Sologne, et j’ai projeté mon film à ma famille. 🎥 J’avais le trac ! Donc, j’ai commencé très tôt.
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⚽ Fatima : Le sport est quelque chose d’important pour vous ?
Nicolas Vanier : C’est capital ! 💪 Je vous disais tout à l’heure qu’à l’école, la chose la plus importante pour moi, c’était l’anglais. 📚 Et je pense qu’il y a aussi le sport. 🏃♂️ C’est assez dramatique de voir combien aujourd’hui les gens passent leur vie assis. 🪑 Malheureusement, on le voit tous les jours, tout le monde a mal au dos. C’est le mal du siècle, les gens ne sont plus assez musclés du dos. 😕
Aujourd’hui, on passe son temps assis, on ne fait plus de sport, on ne se déplace plus. 🚶♀️ Regarde, on n’est même plus capable de se brosser les dents ! C’est une brosse à dents électrique. 🦷 Dans le métro, tu montes plus les marches, il y a un escalator. ⬆️ Si tu détailles notre vie, tout a été fait pour qu’on ne fasse plus aucun effort, et ça se traduit par des enfants obèses à l’âge de 10 ou 11 ans, ce qui est une catastrophe. ⚠️ Les enfants en surpoids avant 12 ans ont 68 % de risque de mourir avant 40 ans. 😔 Et ça, c’est le manque de sport ! 🏋️♀️
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🎬 Angélique : Pourquoi avoir choisi « Le monde à l’envers » comme titre de film ?
Nicolas Vanier : Je trouve qu’il correspond assez bien à l’époque. ⏳ Le monde tourne un peu à l’envers. 🔄 On consomme en huit mois ce que la Terre produit en douze par exemple, ça ne peut pas durer. 🌎
Au bout de huit mois, on a consommé tous les arbres 🌳 que la planète entière est capable de fabriquer, on a consommé tous les poissons 🐟 que l’océan est capable de fabriquer. Et donc, chaque année, il y en a de moins en moins. Le réchauffement climatique aussi, très inquiétant. 🌡️
Et tout ça a des conséquences dans le domaine économique, social, environnementaux. 🌍 On voit bien que le monde tourne à l’envers. C’est un titre qui m’est venu spontanément et qui décrit, malheureusement, assez bien la situation. 📉 C’est cette inquiétude qui a créé l’envie de raconter cette histoire. 🎥
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❓ Angélique : Est-ce que l’objectif de ce film est de nous préparer, si cela arrive un jour ?
Nicolas Vanier : Non, c’est de faire en sorte que ça n’arrive pas justement ! ❌
🎭 Alexander : Pourquoi ce choix d’acteurs ? Etaient-ils tous sensibles à l’écologie ?
Nicolas Vanier : De toute façon, plus personne n’est insensible. 🌍 Mais disons qu’ils n’étaient pas tous particulièrement concernés par cette question. Maintenant, ils le sont tous. Tout le monde a aimé l’idée de ce film et tout le monde, y compris Michaël Youn ou François Berléand, qui n’étaient pas ultra-sensibles à ces questions-là, avait envie de communiquer, au travers de ce film, sur l’importance de ces questions-là. 💚
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🎬 Angélique : Concrètement, c’est quoi un éco-tournage ? C’était compliqué à mettre en place ?
Nicolas Vanier : Ce n’est pas si compliqué que ça, on s’en fait tout un monde. 🌟 Il n’y a pas de recette miracle, mais il y a plein de petites choses simples en fait. Sur un film, il y a, par exemple, la régie, la déco, ceux qui s’occupent de l’électricité, donc il y a des chefs de poste. 👷♂️ Donc avec chacun des chefs de poste, on a réfléchi à quelle était leur consommation. 💡 Par exemple, l’utilisation de matières recyclables pour la fabrication des décors, la production de l’électricité par des panneaux photovoltaïques, toutes les techniques nouvelles qui permettent de faire un tournage beaucoup plus écologique… 🌱 On a réfléchi dans tous les domaines et finalement, on n’a pas eu à se restreindre. On a évité le gaspillage, c’est assez facile de réduire. ♻️
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🤔 Alexander : Est-ce que l’éco-tournage était difficile pour les acteurs ?
Nicolas Vanier : Ça leur a semblé difficile lorsque je leur en parlais, avant le tournage. 😅 Plus que difficile. Ça les inquiétait un peu, parce qu’ils ont l’habitude d’avoir des loges climatisées et un certain confort. 🥶 Et puis finalement, ils se sont pris au jeu et assez souvent, ce qui apparaissait comme une contrainte est devenu un plaisir. 🎉 Par exemple, on a utilisé des voitures électriques 🚗⚡ pour aller jusqu’au tournage. Mais il fallait s’arrêter pour recharger les voitures. Alors, au début, « Ohlala, on perd 20 minutes », et puis finalement, ils ont intégré qu’on allait prendre 20 minutes de plus. ⏳ Résultat, c’est devenu une pause, un petit café ☕, un petit coup de fil à nos enfants et ça devenait un moment agréable. On partait juste 20 minutes avant. 🚀
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🌱 Alexander : Est-ce que les acteurs sont repartis avec une plus grande conscience écologique ?
Nicolas Vanier : Oui, et surtout, ils se sont rendus compte que ce n’était pas si compliqué que ça. 🤗 Ils m’ont dit qu’ils avaient changé un peu leurs habitudes chez eux, de faire la cuisine, de consommer. 🍽️
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👦 Fatima : Quel est votre personnage préféré dans le film ?
Nicolas Vanier : Le personnage que joue Berléand. J’adore ce personnage-là. 💖 Il me touche beaucoup parce que j’ai connu des personnes, autour de moi, qui n’existent plus aujourd’hui, qui ont eu cette maladie qui fait qu’on perd un petit peu la tête, tout en gardant une partie de sa tête. 😢 Et je trouve que ce personnage est très touchant. Mais j’aimais aussi beaucoup le petit garçon, qui était merveilleux dans ce film. 👶 Et puis, les vaches, parce que j’adore les vaches (rires). 🐄 👧 Angélique : Nous c’est Stan notre personnage préféré. Il était trop drôle ! 😂
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🎥 Emmelyne : Êtes-vous fier d’avoir fait ce film ?
Nicolas Vanier : Oui, après, ce dont je retirerais une vraie fierté, c’est une fois que le film sera sorti, que j’aie pu délivrer un message qui soit joyeux, optimiste, parce que c’était ça mon objectif. 😊 C’était effectivement au début du film, de parler d’une situation qui n’est pas amusante à imaginer. Non pas parce que je le souhaite, mais parce que je veux qu’on l’évite. 🚫 Mais c’est surtout un film qui parle de valeurs de solidarité, de partage, d’amour de la nature. 💕 Voilà, j’espère que c’est ça que les gens vont en retirer. 🙏
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🐶 Lillie : Les chiens qui étaient dans la ferme, vous appartiennent-ils vraiment ?
Nicolas Vanier : Non. Ce sont des chiens spécialement préparés pour certaines séquences, ce sont des acteurs de cinéma. 🎬
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😡 Emmelyne : Pourquoi avoir mis autant l’accent sur la cruauté et l’égoïsme des gens au début du film ?
Nicolas Vanier : Je crois, malheureusement, que c’est une réalité. 😞 Vous ne vous en rendez pas compte, bien sûr, parce que vous êtes jeunes, mais il y a encore 50 ans, 100 ans, on vivait dans un monde où les gens étaient solidaires, on partageait. 🤝 Et aujourd’hui, on est dans un monde où il y a de plus en plus de conflits, où les gens sont de plus en plus agressifs, s’aident de moins en moins, où il y a de moins en moins de bienveillance. 💔
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🌳 Lillie : Comment avez-vous coupé les arbres aussi rapidement ?
Nicolas Vanier : On ne les a pas coupés, c’est la magie du cinéma. 🎩 En fait, on a utilisé différents lieux en faisant croire que c’était le même. Au début, on voit une forêt avec plein d’arbres 🌲, puis après on en voit un avec quelques uns, seulement, ce sont deux lieux différents. Pour les besoins du film, on a coupé, je crois simplement deux arbres, qui devaient être coupés par l’Office national des forêts. 🌲
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📅 Emmelyne : Le tournage a pris combien de temps ?
Nicolas Vanier : Le tournage en lui-même a duré 3 mois, mais un film, c’est deux ans. 📆 L’écriture, la préparation, le tournage, le montage, le mixage, voilà, grosso modo.
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🌤️ Lillie : Comment avez-vous fait pour vous adapter à la météo sur le tournage ?
Nicolas Vanier : C’est une excellente question. 👏 On s’adapte, parce que justement, je trouve qu’il y a quelque chose de merveilleux dans le gris, dans un paysage au soleil après la pluie. ☔ Quand on fait un film dans la nature, si on commence à vouloir imposer ses envies, ça devient un cauchemar. 😱 Et ça, mes équipes, elles savent le faire. Ça fait longtemps que je fais des films dans la nature. 🍃
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🎞️ Fatima : Quelle est votre scène préférée dans le film ?
Nicolas Vanier : Il y en a plusieurs, mais j’aime beaucoup celle du réveil de Stan, dans la ferme, quand il se réveille. 😴 Et puis, il y a cette discussion avec le grand-père, avec Éric, je trouve que c’est un moment drôle et émouvant. 😂❤️
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🏙️ Lillie : La scène du début a vraiment été tournée à Paris ?
Nicolas Vanier : Oui, ça a été compliqué parce qu’il y a beaucoup de demandes de tournage à Paris et c’est compliqué de bloquer des rues. 🏙️ Et donc il a fallu faire dans un temps très restreint. ⏲️
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🏃♂️ Angélique : Que pensez vous de la Grande Cause Nationale « Bouger 30 minutes par jour » ?
Nicolas Vanier : Formidable, mais il faudrait que ce soit 45 minutes. ⏳ C’est quelque chose d’indispensable. Déjà, ça coûte une fortune à la société. 💰 Je ne sais pas si vous êtes sensibles à cette question là, mais on a plus de 3000 milliards de dettes ! 📉 Et dans cette dette, il y a tout un volet de questions de santé. 🏥 Et malheureusement, le fait que les gens ne bougent pas assez a des conséquences sur la santé qui sont extrêmement coûteuses pour la société et pour chacun d’entre nous. 😷 Bouger, c’est essentiel. 🏃♀️ Je vous INTERDIS, à votre âge, de vous brosser les dents avec une brosse électrique, de prendre l’escalator alors qu’il y a un escalier à côté. 🚫 Je vous interdis ! Vous monter les marches, et en courant ! 🏃♂️ Moi, je le fais tous les jours. 💪
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🏋️♀️ Angélique : Avez-vous fait exprès de veiller à mettre de l’exercice physique dans votre film (vélo, gym, exercice physique en travaillant la terre) ?
Nicolas Vanier : Lorsqu’on fait un film, de toute façon, c’est très physique. 💪 On est debout toute la journée, on marche beaucoup, on travaille sept jours sur sept. Donc c’est assez physique. 🌄 Mais j’ai eu cette habitude toute ma vie. Tu vois, quand j’avais 14 ans et jusqu’à l’âge de 20 ans, je ne marchais jamais. Chaque fois que je me déplaçais, je courrais. 🏃♂️ Tous les matins, je faisais 20 kilomètres, en courant. 🏃♀️ J’ai toujours adoré le sport, je faisais des marathons, du foot, du tennis. ⚽🎾 J’ai toujours adoré le sport.
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🌟 Fatima : Avez-vous déjà de nouveaux projets pour la suite ?
Nicolas Vanier : J’ai des idées, oui, j’ai des envies. 🌈 Mais bon, je vais déjà attendre que ce film sorte au cinéma 🎥 parce que c’est bien d’avoir terminé quelque chose avant de penser à autre chose.
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🔫 Lillie : Les pistolets sont-ils des vrais ?
Nicolas Vanier : Oui. En règle générale, ce sont de vraies armes qui sont, ce qu’on appelle, neutralisées. 🔒 C’est à dire qu’on fait en sorte que même s’il y avait des balles, et ça n’existe pas sur un tournage, on ne puisse pas en mettre. Donc ce sont des vraies armes, mais qui sont préparées pour le cinéma. 🎬
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🤔 Angélique : Comment trouvez-vous le rendu final du film ?
Nicolas Vanier : Le rendu final du film ? Ça, ce n’est pas à moi de le dire, c’est à vous. 😊 👶 Les enfants : C’était très bien, très très bien. C’était trop bien ! 🎉
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📸 Alexander : Avez-vous des moments mémorables sur le tournage que vous aimeriez nous raconter?
Nicolas Vanier : Moi je me souviens avec beaucoup d’amusement de la séquence où Michaël Youn, Valérie Bonneton, etc., poursuivent les vaches dans la nuit. 🌙 Là, on a vraiment beaucoup rigolé. 😂 C’était la nuit, donc ils se cassaient la figure. Ils riaient énormément. Je garde un très bon souvenir de ce moment-là. 🤗
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🏡 Angélique : Quand vous étiez dans la maison de campagne, vous logiez où ?
Nicolas Vanier : On avait tous des petits logements, dans un petit village à côté. 🏘️ On ne logeait pas tous au même endroit parce qu’il n’y avait pas de possibilité. Moi, j’habitais avec Eric El Mosnino, qui est un de mes amis, dans une petite maison un peu perdue dans la forêt, pas très loin du village. 🌲 J’étais très heureux parce que j’étais à côté de mon copain, au milieu de la forêt. 🍃
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🚗 Lillie : Les accidents de voitures et de motos sont-ils de vrais accidents ?
Nicolas Vanier : Non, non. Généralement, ce sont des voitures qui ont été préparées pour ça, des voitures qui sont foutues, des scooters foutus. 🏍️ Mais on ne casse pas des vraies voitures, c’est la magie du cinéma. ✨
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🤔 Alexander : Si vous deviez être un personnage du film, lequel souhaiteriez-vous être ?
Nicolas Vanier : Oh, peut-être le petit garçon, qui passe sa vie dans la forêt à pêcher, à chasser. 🎣 C’est moi ! Il ne faut pas le dire à vos profs, mais je faisais pas mal l’école buissonnière, je faisais croire à mes parents que j’allais à l’école, et en fait j’allais à la pêche, j’allais poser des pièges, plutôt que d’aller à l’école. 😅
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🎬 Alexander : Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer dans la réalisation de film ?
Nicolas Vanier : Y croire, 💫 C’est la seule chose. C’est ça qui est extraordinaire, je trouve, quand on a votre âge, c’est que toutes les portes sont ouvertes. 🚪 En l’occurrence, moi, cette passion que j’ai du cinéma, de l’écriture, du voyage, quand j’étais enfant, ça m’a rendu malheureux, parce que je ne croyais pas que j’étais capable un jour de faire des films pour le cinéma, de faire des voyages en Sibérie. 🌍 Ça me paraissait impossible, irréalisable. Si vous croyez en quelque chose, surtout foncez, parce que vous allez y arriver. 🚀
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